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http://fr.euronews.com/ Le loup solitaire d'extrême-droite, auteur d'un véritable carnage en juillet dernier, pourrait tenter de se servir de son procès comme tribune pour propager son idéologie. Tout l'enjeu est de déterminer si Anders Breivik est ou non responsable de ses actes. Ses déclarations ne seront pas retransmises à la télévision, notamment pour ne pas heurter les familles des victimes. "Je pense que ça va être dix semaines d'enfer à cause de ce que Breivik va dire, et des explications qu'il va donner." déclare Trond Blattman, leader d'une association de soutien aux proches des victimes. "Et bien sûr, cela va être un gros défi pour nous." ajoute-t-il. La famille Linaker a perdu un fils de 23 ans dans l'attaque du camp des jeunes socialistes sur l'île d'Utoeya. La mère de la victime espère malgré tout qu' Anders Breivik soit traité dignement lors de ce procès. "C'est un être humain." dit-elle. "A un moment donné, il a emprunté une mauvaise voie. Il doit être jugé comme un être humain." Anders Breivik revendique depuis son arrestation l'attentat à la bombe qui a frappé le quartier des ministères à Oslo le 22 juillet 2011, faisant huit victimes. Aussitôt après, il s'est rendu sur l'île d'Utoeya où se tenait le camp annuel des jeunes travaillistes. Il y a froidement abattu, un a un et à bout portant, 69 jeunes militants. Retrouvez nous sur : Youtube http://bit.ly/zr3upY Facebook http://www.facebook.com/euronews.fans Twitter http://twitter.com/euronewsfr